Il y'a un rêve.
Un rêve d'héthérotopie, de créer ces espaces concrets qui abritent les imaginaires.
L'envie d'emporter avec nous un monde.
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Les temps d'aujourd'hui nous invitent à la prudence, la sécurité, l'inquiétude et l'austérité.
Nous revendiquons alors notre droit à la joie, à l'effusion des sentiments et la légèreté des cœurs.
Nous avons voulu nous donner les moyens d'un outil mobile mais solide, 
petit mais costaud pouvant se fondre et se glisser là où on le demande, 
éphémère et durable, polymorphe et adaptable, au service de la vie culturelle et sociale, 
bref, au service de la vie tout court.
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Le chapiteau est un lieu de partages et d'échanges, un rituel circulaire, une maison, un refuge.
Le projet du Cirque Plaisir est un projet d'itinérance.
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Rien de nouveau sous le soleil, si ce n'est la certitude que l'itinérance est toujours possible et nécessaire,
s'acoquinant avec les codes du passé mais surtout en utilisant ceux d'aujourd'hui.
Nous sommes persuadés qu'itinérance se marie bien avec demain, 
qu'il va falloir loin des clichés du cirque et loin des salles, 
réinventer des façons de convoquer les publics.
Et nous voulons être des artistes du présent répondant aux besoins urgent 
de créer des ponts entre les differents mondes qui cohabitent mais ne se rencontrent pas.